Agénésies dentaires

Définition :

L’agénésie est l’absence d’une ou plusieurs dents, elle peut prendre de nombreuses formes cliniques qui vont de l’absence d’une à toutes les dents… parfois associée à d’autres anomalies d’origine génétique comme l’absence de cheuveux et de glandes sudoripares dans les dysplasie ectodermique. L’agénésie dentaire (en tant que syndrome) touche les dents définitives et est mentionnée à partir de six dents manquantes non provoquées par un traumatisme ou une chute mais dues au fait que certaines ne poussent pas après la chute des dents de lait. Ces atteintes génétiques mal connues touchent plusieurs milliers de personnes en France. Elle est congénitale et se développe chez le fœtus lorsqu’il est encore dans le ventre de sa mère.

Developpement dentaire normal :

L’homme a deuxarcade dentaires : l’une, sur la gencive supérieure, et l’autre, sur la gencive inférieure. Comme la plupart des vertébrés, nous avons plusieurs dentitions au cours de notre vie. Les poissons sont champions, avec une centaine de nouvelles dents successives. L’être humain en a deux les dent de lait et les dents définitives.

Notre première dentition correspond aux dents de lait, qui commencent à pousser vers 7 mois, pour les incisives – les dents situées devant. Les dernières molaires, plus au fond, apparaissent, elles, vers 2 ou 3 ans.

A cette période, les enfants ont vingt dents qualifiées de "primaires" : c’est la denture lactéale. C’est vers 6 ans que les premières dents permanentes font leur apparition: se sont les premières molaires. Elles poussent derrière les dents de lait.

Entre 6 et 12 ans, il y a à la fois une chute des dents de lait et l’éruption des dents permanentes. Les premières ne sont, en effet, pas adaptées à la mastication mais parfaites pour boire du lait ou des aliments mous.

A 18 ans, les dents définitives sont au complet, avec l’apparition des dernières molaires, les fameuses dents de sagesse. Au total, nous avons trente-deux dents.

Les conséquences :

L’agénésie dentaire est le plus souvent un problème esthétique, lorsqu’il manque peut de dents. Elle atteint l’enfant et l’adolescent dans l’image qu’il a de lui-même et dans sa relation aux autres, et peut ainsi freiner le développement scolaire, d’autant plus qu’elle induit généralement des problèmes de phonation… et les raillerie des "petits camarades" ne sont pas tendre…

Dans les grande agénésie, d’autre problémes se posent, ils sont d’origine fonctionnelle. Ainsi, l’absence des dents et de l’os qui les porte : l’os alvéolaire, ne permet à la langue d’exercer une poussée très faible sur les maxillaires, entrainant volontier une hypoplasie des maxillaire

 

La santé peut également être altérée car une mauvaise mastication provoque une mauvaise digestion et donc, des troubles chroniques du système digestif.

Pour pallier ce manque, les enfants atteints de ce mal ont souvent recours à un appareil dentaire amovible. Outre l’aspect contraignant et inesthétique, le problème principal est son changement régulier, au fur et à mesure de la croissance de l’enfant et de l’adolescent.

Pour les victimes de ce mal, il est difficile de parler et de s’alimenter. Le parcours est long et douloureux, avant de parvenir à une vie plus proche de la normale.

Les traitements

L’implantation dentaire est née il y a une vingtaine d’année, elle permet de reconstruire une structure proche de la dent.

Maintenue normalement par la gencive et un ligament, la dent est fixée sur l’os des mâchoires, le maxillaire en haut et la mandibule en bas. C’est sur ce principe que se fonde l’implantologie dentaire, qui consiste à implanter une fausse dent à l’endroit manquant.

Trois phases sont nécessaires : après une greffe osseuse, on pose une pièce qui fera jonction entre la mâchoire et la dent. Enfin, on implante la fausse dent.

Avoir de nouvelles dents change la vie des malades. Reste quand même un problème de taille, l’absence de prise en charge par la Sécurité sociale, dans la pluspartdes cas : la prise en charge de 2 implants par arcade est possible pour une agénésie supérieure à 12 dents. Ces implants sont destiné à stabilisé l’appareil amovible.

Adresse utile : 

  • Association pour la Reconnaissance de l’Agénésie Dentaire (ARAD) 27, chemin de Linas – 33160 Saint-Médard-en-Jalles
    Tél. : 05 56 95 88 59 
    Site web : http://agenesie.free.fr/

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Les substituts osseux

Pour simplifier les procédures chirurgicales, les laboratoires pharmaceutiques ont développé des techniques permettant de réaliser une greffe sans avoir à prélever de l’os.

Il s’agit le plus souvent de substituer le prélèvement osseux par un composé de synthèse, un dérivé d’os animal ou un dérivé d’os humain.

 Voici les principales classes de substitut osseux :

Les greffes d’origine animale : ou xénogreffe  le produit le plus connu est  Le Bioos®

Les Béta TCP : se sont des structures inertes issue de la synthése qui permettent d’obtenir une trame osseuse en 6 à 9 mois.

L’os de banque : utilisable en milieu hospitalier, il s’agit le plus souvent des têtes de fémur retirées lors de la pose de prothèse de hanche.

Les banques d’os régionales placée sous la responsabilité de l’établissement français du sang : nouveauté sur le marché français : Le pure os®

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Le prélèvement crânien

Cet article est une ébauche :

Examens pré opératoires :

Deux téléradiographies de face et de profil permettent d’apprécier l’épaisseur du crâne. Elles vous seront prescrites et à réaliser en pré opératoireou des coupes descaner supplémentaire réalisée en même temps que le denta scanner®


Anesthésie :

L’intervention est réalisée sous anesthésie générale. Une consultation d’anesthésie est obligatoire.

Hospitalisation :

L’hospitalisation sera faite la veille au soir de l’intervention ou le matin même dans certains cas.

La durée d’hospitalisation habituelle est de 24 à 48 heures.

Avant l’intervention, une (à deux) douche(s) avec shampoing antiseptique est indispensable.

Contre-indications du prélèvement pariétal

Sinus nécessitant un volume de prélèvement osseux trop important (préférence pour la crête iliaque),

Troubles neurologiques, ORL, antécédents d’AVC,

Sports pouvant exposés la voûte crânienne,

Une incision est pratiquée dans le cuir chevelu. Le prélèvement est effectué sur la couche osseuse superficielle de l’os crânien respectant la couche profonde qui protège le cerveau. Ce prélèvement est pratiquement indolore et ne laisse pas de cicatrice apparente.

Les risques :

Tout acte médical, même bien conduit, recèle un risque de complications. Il ne faut pas hésiter à prendre contact avec l’équipe chirurgicale qui vous a pris en charge

(Contactez le 15 en cas d’urgence grave)

Au niveau du site de prélèvement :

Le prélèvement osseux est une opération parfaitement réglée

et les complications sont exceptionnelles :

– risque d’hématome crânien qui pourra nécessiter la réalisation d’un scanner en urgence en cas de signe clinique particulier et une évacuation secondaire

– perforations accidentelles de la couche osseuse profonde. Un traitement adapté est alors immédiatement appliqué.

Incidents / complications :

  • Pendant l’intervention

Le risque hémorragique est très faible même si le cuir chevelu a tendance à saigner. Il n’y a jamais besoin de recourir à une transfusion de produits sanguins.

Le prélèvement peut parfois emporter un petit fragment de la corticale interne exposant les enveloppes du cerveau. Des fragments osseux prélevés en périphérie permettront de recouvrir cette zone sans problème.

D’exceptionnelles complications neurologiques, le plus souvent réversibles, ont été rapportées dans la littérature. Elles peuvent être liées soit à une technique opératoire inappropriée, soit à la constitution d’un hématome compressif entre le cerveau et le crâne. Dans ce cas, un scanner et une ré intervention urgente seront nécessaires.

  • Après l’intervention

Un hématome sous le cuir chevelu peut se constituer les jours qui suivent. S’il est important, il sera évacué par ponctions aspiratives.

Une infection de la cicatrice est toujours possible et se traduit par une tuméfaction rouge et douloureuse ou un écoulement.

En cas d’apparition d’un de ces incidents, n’hésitez pas à téléphoner et consulter pour obtenir le traitement le plus adapté.

La zone cicatricielle peut apparaître clairsemée, car il est fréquent de perdre des cheveux le long de la cicatrice. La repousse des cheveux se fera progressivement sans séquelle esthétique le plus souvent.

L’os prélevé ne se reconstitue pas, il restera une légère dépression perçue à la palpation.

Les consultations de contrôle sont habituellement prévues au 7ème et 14ème jour.

Le prélèvement pariétal provoque une dépression. Celle-ci n’est pas visible si le patient a une chevelure suffisante ; en revanche elle est palpable. Cette sensation de concavité peut être diminuée par plusieurs petits moyens : tout d’abord en meulant en pente douce les bords de la zone de prélèvement, en réalisant un lambeau de périoste de dimension très supérieure à la zone prélevée et en le tassant dans la zone donneuse, en limitant l’usage de la cire hémostatique (elle empêche la régénération osseuse au contact du lambeau de périoste). Certains patients se plaignent d’une alopécie au niveau de la cicatrice. Celle-ci peut être diminuée par l’utilisation d’agrafes, moins ischémiantes pour le follicule pileux que les points séparés et surtout le surjet. L’élargissement de la cicatrice peut être limité par quelques points de suture sur l’aponévrose épicranienne (galéa), l’action du frontal et de l’occipital ayant tendance à élargir les cicatrices. Il convient également de limiter les gestes d’hémostase au bistouri électrique. La prévention du saignement peropératoire est réalisée à l’aide d’une importante infiltration à la xylocaïne adrénalinée et un délais de 10 minutes entre l’infiltration et l’incision. La position en proclive diminue également le saignement. Enfin, la rapidité du geste opératoire est déterminante car passée une vingtaine de minutes les effets locaux de l’adrénaline s’estompent. Certains praticiens utilisent des agrafes hémostatiques. D’autres patients se plaignent d’hypoesthésie sur une zone du cuir chevelu. Celle-ci peut être diminuée en réalisant l’incision au sommet du crâne, c’est à dire dans la zone où les contingents sensitifs occipitaux et sus-orbitaires se rejoignent. Le risque principal est celui d’une lésion à travers la dure-mère. Ce risque, en fait très faible, et peut encore être diminué en s’assurant par un scanner préalable que l’os pariétal a une épaisseur suffisante et homogène. Certains auteurs préconisent à titre de précaution de privilégier le prélèvement à droite du fait de la latéralisation des fonctions intellectuelles. Nous réalisons les prélèvements à la scie oscillante ; l’inclinaison du moteur oblige la lame insinuée à prendre appui sur la corticale externe de telle sorte que les faux chemins deviennent impossibles. Cette technique présente également comme intérêt son gain de temps et la possibilité de réaliser des prélèvements plus superficiels. Il est également possible de réaliser l’ostéotomie à l’aide d’ostéotomes coudés. Dans tous les cas , il convient d’orienter les languettes de façon à profiter de la convexité gauche-droite (supérieure à la convexité antéro-postérieure) du crâne, de telle sorte que l’angle d’attaque soit plus facilement tangent . En cas de plaie de la dure-mère, la suture de celle-ci doit être réalisée et une surveillance ad hoc instaurée en post-opératoire. Au moindre doute, un avis neurochirurgical doit être demandé. Enfin, il faut évoquer la plaie du sinus longitudinal supérieur; elle est liée à un prélèvement trop proche de la ligne médiane. Une marge de sécurité de 2 cm (de chaque côté) doit être respectée.

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Dr Ernenwein, qualification:

Titulaire du DESC de Chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, le Docteur Ernenwein est Chirurgien des Hôpitaux / praticien hospitalier.

Il participe à l’enseignement dans plusieurs diplômes universitaires  :

  • Diplôme universitaire d’implantologie Orale et maxillo-faciale (CHU Créteil ).
  • Diplôme inter-universitaire de chirurgie reconstructrice pré et péri-implantaire orale (CHU Pitié-Salpêtrière).
  • Directeur d’enseignement du Diplôme universitaire de cancérologie buccale. (CHU Pitié-Salpêtrière)

Dr Ernenwein Qualification :

Praticien hospitalier : Chirurgien des Hôpitaux de Paris à l’hôpital Robert Debrè

Ancien Chef de Clinique assistant à la Faculté de Paris

Ancien Interne des Hôpitaux de Paris.

Responsable de la réunion de concertation pluridisciplinaire de cancérologie du Service de chirurgie maxillo-faciale de la Pitié-Salpêtrière de 2003 à 2010.

Coordonnateur du groupe d’étude clinique des tumeurs de la tête et du cou (Institut National du Cancer) de 2006 à 2008

Chirurgien spécialiste en Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, le docteur Ernenwein est compétent en Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique de la face.

Son inscription à l’Ordre des Médecins porte le numéro 7569606

Retrouvez  L’activité complète du Dr Ernenwein en chirurgie maxillo-faciale et stomatologie

 Dernière mise à jour de la page :  22/07/2012

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Risques et complications des greffes osseuses

Les complications, dans les greffes osseuses sont de deux types : sur la zones de prélèvement et sur la zone receveuse, comme le sinus par exemple.

Les complications du site donneur sont décrites pour chaque prélèvement.

 

Les prélèvement endobuccaux :

  – le prélèvement ramique

  – le prélèvement mentonnier

  – les petit prélèvements endobuccaux

Les prélèvements d’os crânien / pariétal

(bone scraper):

Les prélèvements extra crâniens

  – crêtes iliaques

  – tubéreuse tibiale antérieure

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Le prix des greffes osseuses

L’objet de cet article est de permettre aux patients de mieux comprendre les devis qui leurs sont fournis. En effet, derrière le terme de greffe osseuse se cache une telle diversité d’acte qu’un patient peu rapidement se perdre.

Ainsi, le fait d’utiliser des substituts de synthèse ou d’origine animale diminue la durée et la technicité requise pour une intervention.

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Les normes sanitaires françaises pour la pose d’implants dentaires

Bien qu’il n’existe pas de norme obligatoire, il existe des recommandations en France sur les normes aux quelles doivent répondre les structures où sont réalisé des actes d’implantologie : (télécharger le document)

 

RAPPORT DE LA HAUTE AUTORITE DE SANTE : extraits:

 

Traitement du matériel biomédical et chirurgical

Le niveau de traitement des dispositifs médicaux est déterminé prioritairement en fonction du risque infectieux potentiel lié à l’utilisation de ces dispositifs. Il faut privilégier le niveau maximum de sécurité avec l’utilisation de dispositifs soit à usage unique soit pouvant être stérilisés.

La procédure de stérilisation nécessite, pour être efficace, des opérations préliminaires que sont le démontage, la pré-désinfection, le rinçage, le nettoyage et le conditionnement. Ces étapes sont impératives. La stérilisation s’effectue à la vapeur d’eau, procédé de référence aujourd’hui, elle nécessite une température de 134°C maintenue pendant 18 minutes.

 

Salle d’intervention : organisation et préparation préopératoire

La salle d’intervention doit permettre un nettoyage facile, reproductible et une gestuelle respectant les règles d’asepsie.

Les locaux doivent comporter trois types de zones en fonction du risque potentiel de contamination : les zones administratives, les zones potentiellement « contaminées », les zones dites « protégées ».

Afin de respecter au mieux les contraintes d’asepsie, la salle d’intervention peut être :

soit spécifique à ce type d’intervention et permettre ainsi une meilleure planification des interventions et un confort accru d’organisation,

soit adaptée si le cabinet répond aux critères définis en termes d’aménagement et d’asepsie.

L’air et l’eau sont également deux paramètres à contrôler pour réaliser des chirurgies implantaires.

Différents types d’eau sont donc nécessaires selon les utilisations :

une eau filtrée pour le lavage chirurgical des mains ;

une eau stérile pour l’irrigation chirurgicale ;

des eaux techniques pour les différents appareils : autoclaves, machines à laver… ;

une eau potable pour les autres utilisations.

Haute Autorité de santé / Service évaluation des actes professionnels / Juillet 2008 -8-

Conditions de réalisation des actes d’implantologie orale : environnement technique

Un traitement spécifique de l’air n’est pas nécessaire pour réaliser des chirurgies implantaires mais la maîtrise de ces trois paramètres (renouvellement d’air, désinfection des surfaces, circulation des intervenants) permet de contrôler l’air de la salle d’intervention.

Afin de réaliser un nettoyage optimal de la salle d’intervention, le traitement des sols et des surfaces doit être réalisé après avoir retiré tous les objets non utiles à la chirurgie implantaire. De plus, la salle d’intervention doit répondre à des impératifs en terme de revêtement de sols, muraux et plans de travail afin d’effectuer un nettoyage efficace. Le bionettoyage des sols et surfaces se réalise soit en deux étapes : un nettoyage puis une désinfection, soit en une étape avec l’utilisation d’un détergent-désinfectant.

 

Préparation et mise en place des différents acteurs

Les membres du GT insistent sur la préparation du patient avant chirurgie car le risque infectieux est principalement d’origine locale. L’ensemble des traitements d’assainissement de la cavité buccale doivent être réalisés avant l’intervention lors de séances distinctes.

 

Le protocole de préparation d’un patient avant une chirurgie implantaire comporte cinq étapes :

la désinfection buccale avec un bain de bouche à base d’iode ou de biguanide ;

l’habillage avec une blouse non stérile, des surchaussures et une charlotte ;

l’installation du patient dans la salle d’intervention ;

l’antisepsie cutanée avec un antiseptique alcoolique ;

le drapage du patient avec des champs de type chirurgical et stérile.

 

Le protocole de préparation du praticien et assistants opératoires avant une chirurgieimplantaire comporte quatre étapes :

le port d’une tenue spécifique non stérile comportant une tunique et un pantalon de soins ;

le port de sabots, d’un masque chirurgical, d’une charlotte ou cagoule et de lunettes ou loupes ;

le lavage chirurgical des mains ou le traitement de désinfection chirurgicale par friction;

le port d’une blouse ou casaque stérile et des gants chirurgicaux.

 

 

Intervention – Temps opératoires

La salle d’intervention est préparée avant l’arrivée du patient mais l’installation du matériel peut se réaliser à l’arrivée du patient pour que le temps durant lequel les dispositifs sont placés hors de leurs conditionnements, même couverts d’un champ, soit le plus court possible. Il est important de réunir dans la salle d’intervention l’ensemble du matériel nécessaire à la chirurgie. Des champs stériles sont placés sur les plans de travail, sur la table pont et sur tout ce qui pourrait être source de contamination pendant l’intervention. Il est important d’isoler un espace stérile dans le voisinage immédiat de la tête du patient.

Afin de travailler dans les meilleures conditions d’hygiène et d’asepsie, une ergonomie rigoureuse et parfaite impose une organisation réfléchie et fonctionnelle de l’environnement technique ; les instruments auront été placés avec soin dans l’ordre déterminé par le praticien, selon l’ordre opératoire. L’ensemble des champs et emballages stériles ne seront enlevés qu’au début de l’intervention après installation du patient afin d’éviter tout contact septique.

 

 

 

Pour diminuer les risques de contamination bactérienne, il apparaît important de diminuer le temps d’intervention ; par conséquent tendre vers la perfection en gestuelle et en organisation aide à mener au mieux l’intervention chirurgicale, dans des conditions optimales d’hygiène et d’asepsie. La formation et la compétence des différents intervenants est un facteur clé dans la diminution du temps d’intervention.

 

 

Procédures postopératoires

L’intervention terminée, le praticien et les assistants doivent réaliser

– le nettoyage de la salle d’intervention,

– le traitement du matériel chirurgical, biomédical et des déchets,

– mettre en œuvre l’ensemble des procédures de traçabilité.

 

 

Techniques chirurgicales spécifiques

La chirurgie de pose d’implant s’accompagne très souvent de techniques chirurgicales connexes qui peuvent être réalisées soit lors d’une intervention préalable, soit au même moment que la chirurgie de pose d’implant.

De nombreuses techniques sont développées actuellement afin d’accroitre le volume osseux ou parodontal lorsque ces derniers sont insuffisants pour poser un implant.

Les membres du Groupe de Travail insistent sur la nécessité d’une compétence particulière pour réaliser ces actes de chirurgie. Ces actes requièrent des formations spécifiques et une gestuelle élaborée.

Les techniques chirurgicales spécifiques décrites sont : la régénération osseuse guidée, l’expansion des crêtes minces, les techniques utilisant les ostéotomes, le rehaussement du plancher sinusien, l’autogreffe osseuse, la distraction osseuse, la latéralisation du nerf alvéolaire inférieur.

Les techniques de régénération osseuse guidée sont fréquemment employées et ne nécessitent pas d’adaptation particulière au plateau technique décrit.

 

L’expansion de crêtes osseuses, les techniques utilisant les ostéotomes comme les ostéotomies de Summers, le rehaussement de plancher sinusien avec utilisation d’un matériau de prélèvement osseux intra-oral ou d’un matériau de substitution osseuse et les autogreffes osseuse peuvent se réaliser dans des salles d’intervention spécifiques ou adaptées ou au sein du bloc opératoire.

Le praticien adaptera son environnement technique en fonction du type d’anesthésie, de la durée d’intervention et du site de prélèvement.

En revanche, les ostéotomies maxillo-faciales ou les autogreffes osseuses avec prélèvement extra-oral ou prélèvement intra-oral de volume important nécessitent l’utilisation d’un bloc opératoire.

 

 

 

CONCLUSION

La pratique de l’implantologie requiert un environnement technique adapté à ce type de chirurgie. Il est nécessaire de réaliser les actes de chirurgie implantaire dans une salle d’intervention spécifique ou adaptée.

Un strict respect des protocoles est indispensable afin de ne pas compromettre l’asepsie de l’intervention ; il concerne le traitement du matériel biomédical et chirurgical, la préparation de la salle d’intervention, la préparation du patient, du praticien et des assistants et les procédures post opératoires. De plus, dans ce même but, l’ergonomie et la gestuelle au cours de l’intervention doivent être rigoureuses.

Si des techniques chirurgicales spécifiques sont nécessaires, l’environnement technique sera modifié en fonction du type de chirurgie. Le praticien adaptera également son environnement technique en fonction du type d’anesthésie, de la durée d’intervention et du site de prélèvement. Ces techniques requièrent une compétence particulière.

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(pas de titre)

L’age ne pose pas de problème si l’état de santé général est bon.

Chez l’enfant, la mise en place d’implant, rentre dans un cadre très particulier.

Lien Permanent pour cet article : http://www.implants-dentaires.eu/170/170/

(pas de titre)

PRIX DES IMPLANTS DENTAIRES
 
Il est malheureusement impossible de donner un prix exact pour les différents traitements d’implantologie dentaire.
• Il y a de très nombreuses variantes et combinaisons, des critères esthétiques variables, des possibilités multiples pour un même cas.
• Chaque traitement est un CAS PARTICULIER. Il faut tenir compte de l’environnement dentaire, mais aussi du contexte médical. C’est pour cela qu’aucun devis ne peut être établi sans vous avoir examiné ni sans avoir étudié les résultats des différents examens nécessaires (radio, scanner, etc.)
Comme nous respectons le code de déontologie médicale, nous ne faisons aucune consultation à distance sans même vous avoir reçu ni examiné.

Notre politique d’accès à l’implantologie dentaire
 
Notre politique est cependant de permettre l’accès à l’implantologie au plus grand nombre, tout en utilisant des produits haut de gamme de dernière génération dans les meilleures conditions d’hygiène et de sécutité.
Nous pratiquons des tarifs raisonnables et les mieux adaptés à votre cas et vos exigences.
Nous utilisons des implants de sociétés réputées (NobelBiocare®, Branemark®, Ospol® …) offrant toutes les garanties médicales et techniques. Nous nous engageons, avec ces sociétés, à remplacer gratuitement un implant défaillant les 10 années qui suivent sa pose (si vous avez respecté les conditions qui vont sont remises et expliquées)
 
 
Exemples de tarifs pratiqués dans notre clinique dentaire
Pour un implant 3i Biomet, Strauman, Astra, Zimmer dental,Branemark ou NobelBiocare ® (marques leader en implantologie) : pose, fourniture de matériel, désenfouissement (mise en fonction), consultations et radiographies de suivi.
TARIF : de 850 à 1150 € TTC(hors prothèse)
en savoir plus sur les implants dentaires
Pour une couronne céramique sur implant TARIF : (selon le type d’implant et les critères esthétiques)
en savoir plus sur les prothèses dentaires

Pour une radio panoramique dentaire :
TARIF : 30 € TTC
en savoir plus sur la radiologie dentaire

Les consultations pré-implantaires :
TARIF : 100 € TTC
en savoir plus sur les consultations

Les tarifs varient selon la technique utilisée. Dans tous les cas, après la consultation, un devis ferme et exhaustif vous sera remis ou envoyé.
En cas de traitement réalisé dans notre clinique, les consultations et les radiographies pour suivi et contrôle ne sont pas facturées pendant les 2 premières années.
En cas d’échec d’un implant, la dépose de celui-ci et la repose d’un nouvel implant (si possible) ne sont pas facturées (les 10 ans qui suivent la pose).
 
Remboursements et prise en charge mutuelles
 La Sécurité Sociale Française ne rembourse rien sur le prix des implants (acte hors nomenclature). Il peut y avoir une participation par forfait de certaines mutuelles en France (par exemple chez Assuréo où la mutuelle peut être aussi couplée à un financement).
Pour les couronnes sur implants, il peut y avoir, parfois selon les cas, une faible participation par les caisses de Sécurité Sociale.
Il faut ajouter le prix du scanner (lui aussi non remboursé) au minimum de 175€ selon les centres de radiologie.

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(pas de titre)

L’indication de pose des implants se fera au cas par cas, avec la plus grande prudence.
• Le diabète (surtout insulino-dépendant)
surtout s’il est mal équilibré
• L’angine de poitrine (angor) 
non équilibré
• Séropositivité VIH(contre-indication absolue pour le SIDA déclaré)

• La consommation importante de tabac

• Certaines maladies psychiatriques

• Un antécédent de radiothérapie cervico-faciale (en fonction de la zone, quantité de rayons, localisation de la lésion cancéreuse…) risque d’ostéoradionécrose aseptique

• Certaines maladies auto-immunes

• Toxicomanie et alcoolisme

• Grossesse

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