Y a-t-il des risques liés aux substituts osseux utilisés comme greffe avant les implants dentaires?

Que faut -il penser des substitut osseux dans leur utilisation avec les implants dentaires?

Lorsque les dents natives disparaissent, l’os qui entoure la racine (os alvéolaire) est progressivement résorbé et la mise en place d’un implant devient plus difficile par manque d’os. Il faut alors réaliser une greffe osseuse pour retrouver une anatomie osseuse permettant de mettre en place l’implant dentaire.

Deux types de matériel peuvent alors être greffés : de plaques qu’il faut visser ou de la poudre pour combler un espace vide d’os (bas fond sinusien par exemple).

Les matériaux que l’on peut greffer sont de différentes origines et historiquement le premier et la référence reste l’os du patient lui même. (l’os peut alors être prélever sur différente zones).

Puis pour diminuer les difficultés techniques et les limitations des chirurgiens dentiste qui ne sont pas habilité à prélever de l’os en dehors de la cavité buccal et dont la formation chirurgicale reste limité à la sphère orale, de matériaux de substitution sont apparus.

Tous ont fait la preuve de leur efficacité pour donner un substrat permettant la pose d’un implant dentaire, après quelques semaines… Mais aucune étude ne parle de leur innocuité… Quels sont donc ces matériaux que l’industrie dentaire nous propose d’utiliser?

1) les xénogreffes : ce sont des matériaux d’origine animale dont le chef de file est le Bioos (dont le nom commercial peut facilement induire en erreur : bio..). il sagit d’os d’origine animal traité à plus de 300° C pour éliminer la trame organique et conerver la trame minérale de cet os de vache ou de cheval. Le risque de transmission d’agent pathogéne devrait ainsi etre éliminer y compris pour les maladie de type Creusfeld Jacob (vache folle). Mais depuis Plus de 25 ans que le produit existe aucune étude n’a été faite dans ce sens…

2) Les dérivés de trame osseuse de synthése : les TCP

3) les allogreffes :

  • l’os d’origine humaine banque d’os
  • le pur os

Les problémes communs aux différents matériaux de substitution:

1) L’infection : elle impose d’enlever tout le matériel greffé qui est à considérer comme un corps étranger en cas d’infection. La meilleure des préventions repose donc sur une maitrise parfaite de l’asepsie chirurgicale, car le niveau d’asepsie doit donc être parfait et il faut se poser la question de savoir si le cabinet dentaire "maquillé" en bloc opératoire peut offrir un niveau de garanti suffisante? l’HAS répond non

2) La banalisation du geste : C’est sans doute, ici, que se trouve le plus risque le plus pernicieux… Si la maitrise de la technique chirurgicale n’est plus necessaire pour prélever de l’os avant de le greffer, il est alors plus facile, en apparence, de réaliser une greffe osseuse… aboutissant à une démocratisation apparente de la possibilité de faire une greffe osseuse et a une moindre competence du "greffeur" se geste n’étant nessecaire que chez très peu de patients, un praticient qui n’a pas d’activité chirurgicale suffisante peut vite etre dépasser sur le plan de sa compétence… Que dire en suite de la gestion d’un éventuel probléme s’il survient peu d’expérience de la technique chirugicale, encore moins de la complication, rapidement la compétence du praticien et du patient risque d’être égale!…  

 

 

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